Incipit

A l'approche de mes 30 ans, je cèderais volontiers à la tentation de l'examen intime de mon moi, en quête d'une auto-thérapie salutaire. Mais l'exercice serait un peu vain et mégalo. Pour qu'il puisse s'adresser à vous tous aussi, je souhaite transférer les enjeux de mon questionnement personnel à notre contexte actuel global.
Entre le rêve et l'échec, ou quand, en politique comme en amour, la déception semble être l'inévitable issue...
Rassurez-vous, pas de pessimisme absolu en guise de ligne éditoriale, mais plutôt des variations autour des thèmes suivants : dépit / renouveau / trentenaire / conscience politique / résignation / colère / écologie / révolte / rock / partage / émotion / sourire / échec / (re)construction…

lundi 21 juillet 2014

(R) évolution des colibris : étape 5 (l’énergie)

Le mythe de l’énergie illimitée s’achève. L’heure est à la sobriété, à l’efficacité, et au développement des énergies renouvelables. Dans le cadre du dernier volet de la (R)évolution consacré à l'énergie, Colibris propose 5 actions citoyennes qui participent à impulser un courant... alternatif !

Dossier entièrement extrait du site internet www.colibris-lemouvement.org. J’ai mis sur ce billet uniquement les développements des points 1 et 3. Le complément d’infos lié autres points est disponible sur le site des Colibris.


1. Je choisis un fournisseur indépendant  d'énergie

100% renouvelable, sans énergie fossile ni nucléaire. (R)évolutionner l'énergie, ça commence par changer d'électricité !


Suite à l’ouverture en France du marché de l'électricité à la concurrence en 2004, EDF n’a plus le monopole de la fourniture d’électricité. Un des nouveaux venus sur le marché, Enercoop, propose une électricité 100% renouvelable, sans énergie fossile ni nucléaire. (R)évolutionner l'énergie, ça commence par changer d'électricité !
Enercoop a été créée sous forme de Société Coopérative d'Intérêt Collectif (SCIC), avec pour objectifs de promouvoir les énergies renouvelables, défendre la maîtrise de la consommation d'énergie, et décentraliser la production. La quasi totalité des bénéfices est réinvestie dans de nouveaux moyens de production.


Il y a actuellement 55 producteurs, répartis entre l’hydraulique, l’éolien, le photovoltaïque, et le biogaz.
Si les tarifs d’EDF sont sensiblement moins élevés (0,13€/kWh contre 0,16€/kWh chez Enercoop), c’est parce que l’opérateur historique est subventionné par une taxe, la CSPE (Contribution au Service Public de l’Electricité). Mais cette différence de prix devrait s’estomper dans les années à venir, et s’harmoniser sur le marché européen (entre 0,16€ et 0,17€).

Plus d’infos : www.enercoop.fr


2. J’éco-habite

Choisir un habitat collectif, groupé, ou partagé, c’est adopter un mode de vie plus sobre et... plus convivial ! #Ecoquartier, #Gaspillage, #EfficacitéEnergètique
Paragraphe développé ici !



3. Je réduis ma consommation de viande

L'élevage animal représente un gouffre énergétique. Manger moins de viande est un acte politique !

Produire de la viande pour nous nourrir coûte très cher sur le plan environnemental et sanitaire. Au regard de l’accroissement de la population et de l’épuisement des ressources fossiles, il semble impératif de faire évoluer nos habitudes alimentaires.
Actuellement, un français consomme en moyenne 1,5kg de viande par semaine, aux grands regrets des nutritionnistes qui préconisent une consommation de 500g par semaine. Manger trop de viande engendre des répercussions néfastes sur la santé, parmi lesquelles des troubles cardio-vasculaires, de multiples cancers et de l’obésité. Ce mode de vie n’épargne guère l’équilibre des écosystèmes puisque les écologistes déplorent des déforestations massives en Amérique Latine, des conflits d’usage des terres (selon le WWF, 1kg de viande nécessite 323m2 de terre) et de l’eau (produire 1kg de boeuf nécessite plus de 15 000 litres d'eau), des pollutions dues aux effluents d’élevages, ainsi que des émissions de gaz à effet de serre (1 kg de viande serait responsable de l’émission de 34,2kg d’équivalent CO2). A cet égard, selon un récent rapport de la FAO, l’élevage était responsable de 15% des émissions annuelles de GES dans le monde en 2013. De même, dans son rapport “Les spéculateurs de la faim”, l’ONG Foodwatch dénonce la spéculation sur les denrées alimentaires qui règne sur les marchés financiers et l’atteinte portée à la sécurité alimentaire des pays du Sud.

Sur l’aspect énergétique spécifiquement, la production de viande est gourmande en énergie, en raison du transport, de l’électricité nécessaire pour le chauffage des bâtiments et la production dans son ensemble. Il est important de souligner que la production d’1 kg de viande de boeuf nécessite 7 kg à 10 kg de végétaux. Il faut donc démultiplier les dépenses énergétiques afférentes : engrais et pesticides de synthèse, tracteurs, transport… L’alimentation du bétail représente, dans le monde, 70 % des surfaces agricoles ! Au détriment de l’alimentation humaine...

 Plus d’info :
 - “Manger plus végétarien”, sur le site de Colibris
 - “Manger autant de viande est une aberration pour l'environnement et la santé”, sur notre-planete.info.
 - “Les spéculateurs de la faim”, rapport Foodwatch 2011.
 - “L’impact de la viande sur les humains, les animaux, et la planète”, sur le site Viande.info.



4. J'investis mon épargne dans la transition énergétique

Investir en faveur du développement des énergies renouvelables, c'est favoriser la multiplication des productions locales !
Paragraphe développé ici !



5. Je participe à l'élaboration d'un plan de descente énergétique sur mon territoire

Première étape : initier un collectif de citoyens pour agir ensemble !
Paragraphe développé ici !